C’est ce qui a déclenché tout ça. C’est ce qui a généré cette situation « de crise » et nécessité un arrêt de travail de plusieurs semaines. J’ai tenté de gérer par moi-même mais je n’ai pas réussi.
En fait il y a plusieurs choses que je suis capable d’identifier à ce jour : je fuis les conflits, et je ne sais pas mettre de limites.
Mais même si c’est moi qui suit en maladie, même si j’ai identifié (une partie de) ce qui n’allait pas chez moi, ce n’est pas uniquement ce qui ne tourne pas rond. Ma manager a sa part de responsabilité dans tout ceci, et pas qu’une petite.
Elle joue le rôle de victime pour se sortir de situations délicates : elle sort la carte de sa « situation familiale difficile » et lâche quelques larmes de crocodile.
De plus, elle n’assume pas ses responsabilités : elle met souvent son chef à elle derrière les décisions infondées qu’elle prend comme justification, alors qu’elle n’a pas de réel argument.
Aussi, elle n’accepte pas la critique et me reporte la faute dessus. A chaque fois que je soulève une chose qui ne fonctionne pas, elle finit toujours pas retourner la situation : « la base de notre relation n’est pas saine » et que je dois me remettre en question.
Par ailleurs, elle se plaint toujours qu’elle a énormément de boulot. Pourtant, elle est incapable de quantifier, prioriser ou me déléguer les tâches les plus simples pour la soulager. Et moi je me tourne les pouces.
Elle raconte toujours avoir un nombre effarent de mails non lus pour alimenter le fait qu’elle a beaucoup de boulot. D’ailleurs, c’est l’excuse qu’elle me donne lorsque je réalise qu’elle ne me transmet pas les informations dont j’ai besoin pour faire mon job correctement.
Cet article a été très difficile pour moi a écrire car il fait vraiment tout remonter. J’ai dû l’écrire en plusieurs fois. Cela me tendait vraiment, et me faisait tellement ruminer que j’en dormais peu la nuit. Je me suis remémorée les différents événements tous aussi scandaleux que révoltant.
Pour ceux qui sont attentifs, oui, cela s’approche dangereusement du harcèlement psychologique : mensonge, déni, omission sélective, déformation des faits. Cela génère de l’anxiété, de la confusion, des doutes, et elle en profite.
Est-ce que ma responsable est quelqu’un de fondamentalement méchant ? Je ne suis pas capable de répondre à cette question. Comment faire la différence entre quelqu’un qui harcèle psychologiquement sa collaboratrice, et quelqu’un qui est incompétent (imposteur) et qui fait tout ce qu’elle peut pour se couvrir, aux détriments de sa collaboratrice ?
Je suis allée voir mon RH à plusieurs reprises pour lui parler de ma manager, mais rien a changé. Et la situation s’est logiquement déteriorée avec le temps.
Laly