D’après ma psy, c’est la première loi en psychothérapie : on ne peut pas changer les autres. C’est une des premières choses qu’elle m’a dite. C’est ce que je dois admettre, comprendre, et assimiler pour espérer aller de l’avant.
Mais c’est difficile. C’est super difficile.
C’est difficile quand les gens ne veulent pas voir qu’ils vous font du mal. C’est difficile quand ils ne veulent pas changer leur comportement quand celui-ci vous blesse et vous affecte, et qu’ils le savent.
Par conséquent, s’ils ne veulent pas changer, c’est moi qui doit changer. Je dois changer mon comportement et je dois changer ma manière de voir les choses.
Je trouve cela tellement injuste. Et puis ma psy m’a fait réaliser un truc.
Si le comportement des autres m’ennerve, si je ne supporte pas leurs réactions, leurs commentaires, alors cela veut dire que je suis rattachée à eux d’une manière ou d’une autre. Cela veut dire que leurs opinions m’impactent et que je ne suis pas indépendante et libre comme je pensais l’être, comme j’aimerais l’être.
Ils ne changeront pas : ils ne le veulent pas, ils ne comprennent pas pourquoi ils le devraient, ils ne voient pas le problème, ce ne sont pas eux qui font la thérapie, ils ne veulent pas comprendre pourquoi et en quoi cela m’affecte.
Ils ne changeront pas. Pas parce qu’ils sont méchants : ma mère n’est pas méchante, elle a 75 ans et elle est trop vieille pour changer. Je lui ai laissé carte blanche pendant des années, c’est ma faute. Aujourd’hui, elle ne comprend pas pourquoi elle devrait changer. Pour elle, c’est moi qui change, et elle trouve ça injuste.
Et ils ont un pouvoir sur moi.
Si les gens me font du mal, c’est parce que je les laisse me faire du mal. Je dois comprendre ceci, pas par rapport aux autres, mais par rapport à moi. En effet, si je suis blessée par une insulte, cela veut dire que je les laisse me blesser par une insulte, je les laisse m’affecter par un mot. Si je ne les laisse pas me blesser par une insulte, alors leur parole ne m’atteint pas. Et donc ils ne pourront pas me faire de mal.
C’est à moi de changer quelque chose, de me détacher d’eux, et de penser autrement,
Je ne dois pas changer pour eux. Je dois changer pour moi. Pas par rapport à eux. Par rapport à moi.
Laly
[…] le font consciemment ou inconsciemment. Mais dans tous les cas, elles ne prennent absolument pas la responsabilité de ce qu’elles ont détruit et rejettent la faute sur les autres : “Si tu voulais […]
[…] gérer les situations […]